Tour du monde: mai 2005

Des vicunas (lamas sauvages)

Reflet du volcan sur lac

Piste et derriere le desert Salvador Dali

Tout baigne a 5000m d altitude, source d'eau chaude a 35 degres

Les geysers

Flamands roses sur le lac colorado

Toujours le lac rose, comme les flamands

El arbol de Piedra

Locaux sur fond rouge

Locaux sur fond jaune

Notre 4X4 avec le chauffeur

Le desert (enfin presque)

Effet d optique au salar

Un lac qqpart a 5000 m d'altitude

Le desert de sel, Salar d Uyuni

Nous au Pole Nord

Cactus geant au milieu du salar

Cactus sur "l'ile " du pecheur

Fin du tour

20 mai - Arequipa (perou)

Après les cités incas, on décidait d'aller à Arequipa, une ville au sud du Pérou, célèbre pour son canyon, LE plus profond du monde. Arrivés sur place, après une nuit difficile passée dans le bus (Amélie a pourri les toilettes du bus, à cause de la turista), on décide, pour une fois, de prendre une super chambre (à côté d'une incroyable micro-cité: le monastère Santa Catarina) avec baignoire. Depuis que nous sommes partis voici bientôt 4 mois, c'est la première fois qu'on peut se prendre un bain. On en prend 3 dans la même journée du coup. Le midi, on s'offre le restaurant marocain avec les brochettes, tajine, thé à la menthe... Ca change du lama et des empanadas...
Mais bon, on ne va pas s'embourgeoiser non plus, le lendemain soir, voire nuit: à 2h du mat', on prend un bus pour le canyon de Colca, Les bus, on commence à connaître, mais celui-là c'est le top. Sa capacité maximum a été doublée, on se retrouve avec un gamin au nez qui coule et une mamie de 150 ans sur les genoux. Après cette nuit mouvementée, nous voici en route pour 8 heures de marche sous un soleil de plomb. Mais le spectacle en vaut la peine, ainsi que l'arrivée a l'oasis située au creux du canyon, où nous jetons instantanément nos sacs et nos vêtements pour piquer une tête dans la piscine naturelle, chauffee par les rayons du soleil. Le lendemain, lever à 5 heures, pour remonter le canyon (4 heures de marches, et que de la montée). On admire le vol des condors, et de nouveau un bus terrible. Re-belote, l'hôtel classe à Arequipa pour se remettre de nos émotions.

25 mai - Désert d'Uyuni (altitude: 4500m - Bolivie)

C'est terminé pour le Pérou, et après 24 heures de bus, voitures, bus, on se retrouve au Chili, pour une des plus magnifiques expéditions: San Pedro de Atacama(Chili)- Uyuni (Bolivie) en Jeep. San Pedro, une ville bien pourrie au milieu du désert, mais sans doute la plus chère du Chili. Bien qu'il n'y ait personne dans cette ville, les proprios des hôtels se croient tous à New-York. Ils nous proposent des chambres à 50$, voire 170$. Oh les gars, faut arrêter d'habiter dans le désert, ça vous grille les neurones. Finalement, on se trouve une petite chambre sympathique pour 15$, où l'on abuse de la cuisine de peur du prix des restaurants.
Le lendemain matin, départ pour 3 jours de 4x4. Nous sommes 6 dans la Jeep: nous, un couple de milanais, une new-yorkaise et un londonien. Durant 3 jours, nous allons parcourir des lacs de toute beauté et de toutes les couleurs, peuplés de flamands roses, des étendues désertiques, des sources d'eau chaude, des geysers, des roches aux formes les plus incroyables et pour finir par le désert de sel d'Uyuni. Durant 3 jours, nous allons traverser des villages de mineurs, dormir dans un dortoir au milieu de nulle part (au dam' de l'américaine, "Oh my god! There's no hot water???"), manger des soupes et des patates, bouffer de la poussière sur la route, être secoués des heures et des heures, au total parcourir plus de 1000 km, mais sérieux, ça en vaut la peine!

28 mai - Frontiere Bolivie-Argentine. Train. 6h30 du matin.

Réveillé par le lever du soleil, après une nuit passée dans le train. Un paysage aride et désertique se dévoile au fur et à mesure que le jour avance. Après avoir traversés la frontière, on se retrouve dans un bus, pour Huamahuaca au nord de l'Argentine. Au premier rang, le ipod dans les oreilles, les paysages de western, rappelant les rocheuses, défilent mieux qu'au cinéma.

PS: on vous enverra les photos plus tard, quand on aura une connection digne de ce nom.

Les cites incas

Le lac titicaca sépare la Bolivie du Pérou. Les boliviens disent qu'ils ont le titi et les péruviens le caca, humour bolivien.
Après un long passage en frontière, et un non moins long voyage en car, nous voici finalement arrivés au Pérou, à Cuzco, au coeur de la vallée sacrée. D'entrée les péruviens nous agressent, rien à voir avec la Bolivie. Du statut d'invité on passe à celui de touriste. A peine descendus du bus, des chauffeurs de taxi, des représentants d'hôtel, de restos, d'agences de voyage nous sautent dessus, nous brandissent des photos de Machu Picchu ("Non! on ne veut pas les voir"). Bref l'enfer, on prend finalement un taxi pour fuir cet endroit, et cadeau de bienvenue notre première fausse pièce. Welcome in Pérou.
La balade dans Cuzco est du même acabit, on ne peut pas faire deux pas sans qu'on nous propose de manger, de visiter le machu Picchu, de faire du rafting, du cheval, d'acheter des cartes postales, des pulls, des écharpes atroces, pourries, aux couleurs criardes péruviennes qui nous sortent déjà par le nez. Le comble est tout de même les bars-discothèques qui s'écharpent pour te payer à boire gratos!
L'américain Tim, retrouvé là, fait le même constat que nous, et nous sommes sur le point de laisser tomber la cité perdue de Machu Picchu également, car tous les guides, les agences, et même l'office du tourisme nous proposent des solutions pour au moins 200 $! Mais ce n'est pas connaître the french power, les rois de la débrouille ou comme le nommera par la suite Tim: "The french plan". Pour la modique somme de 10$, nous sommes arrivés à Machu Picchu, photos à l'appuie. En fait, le but est d'arriver à Aguas Calientes, ville méga touristique, juste en-dessous de la cité inca. Pour l'atteindre : soit on prend le train touristique qui coûte 80$, soit le "chemin de l'inca" qui vaut 250$, soit le "french plan", où il est vrai, on doit voyager assis sur des bananes, attendre une correspondance a 3H00 du matin (heureusement le proprio du minibus nous a laisse dormir sur les banquette en attendant le depart) ou voyager serrés comme du bétail mais tout ca pour moins de 10$ aller-retour, sans aucun touriste et avec enfin des péruviens normaux qui ne nous considèrent plus comme des touristes. A l arrivee, on découvre cette cité magnifique, et on comprend pourquoi elle fait rêver des touristes du monde entier.

De retour à Cuzco par le même chemin, après 4 changements de pneus, nous décidons de faire le Choquequirao Trek, 4 jours / 3 nuits, pour arriver à un site aussi grandiose que Machu Picchu, paraît-il, mais moins fréquenté puisque difficilement accessible (1 touriste contre 500). Première randonnée, seuls, sans guide ni autres compagnies que notre tente, notre dînette et la nourriture pour 4 jours . Arrivés au départ du trek, on nous propose des mules, on refuse évidemment, on n'est pas des randonneurs du dimanche. Le lendemain après-midi, après une montée de 4 heures sur des sentiers archi-raides, on supplie une dame de nous louer des chevaux pour porter les sacs a dos. Jamais on n'a été autant fatigués, les nuits dans la tente, les douches glacées, les repas cuisinés a la bougie, et surtout les heures de marche avec un sac de 15 kilos, tout cela nous a éreintés. Mais le jeu en valait la chandelle, le 3ème jour on a visité une véritable cité inca, comme on l'espérait, encore en cours de restauration, seuls. Nous nous sentions de vrais Indiana Jones, a la découverte des mysterieuses cités d'or...